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Exposants aux VIème et VIIème salons de la gravure à Kerazan ...

Fanny Bazille

Fanny Bazille

Fanny Bazille est née en 1977 à Fougères (Bretagne). Son parcours artistique est singulier : si elle a depuis l’enfance une appétence pour les matières artistiques, elle n’a pu concrétiser ses envies avant 40 ans. Loin d’être un handicap cette éclosion tardive fait toute sa force. En effet, Fanny puise son expression dans une volonté de libérer toute sa créativité. Autodidacte, elle n’en mesure pas moins la nécessité d’apprendre, de s’améliorer sans cesse. Elle utilise deux techniques qui se rejoignent dans leur complexité et dans l’appréhension de l’instant et du geste : le burin et la manière noire.

Pour le burin, le mouvement part d’un geste vif et raide à la peinture sur la plaque de cuivre. Il faut se laisser submerger par une émotion, un sentiment trop fort pour pouvoir y mettre des mots, la main guidée par une musique ou un texte. Ensuite le travail au burin commence, tout en paradoxe avec le geste initial. Il ne s’agit plus d’impulsion mais d’un temps long, précis et difficile. Il s’agit alors de transformer l’émotion pour en faire sortir avec minutie l’essence du mouvement, une construction de la gravure mais aussi un travail sur ses propres émotions, un temps de réflexion et de repli sur soi.

La manière noire, c’est plonger, aller chercher le silence, l’obscurité, le froid et se confronter à ses peurs et ses angoisses. Le travail de préparation est long et fastidieux mais nécessaire pour entrer dans l’univers que fait naître cette technique : partir du noir pour aller vers la lumière. Peut apparaître ensuite un bestiaire des fonds marins, animaux méconnus et mal aimés. La plaque de cuivre est grattée et polie. Le ressenti recherché, c’est le moment hors du temps, une pause immergée au plus profond, faire face et s’y ressourcer. Un paradoxe encore d’aller chercher une force et une énergie dans des abysses angoissantes.

Jean-Pierre Blaise

Né en 1953 à Recouvrance, Brest, Jean-Pierre Blaise s’est installé de 1982 à 1997 à Pont-Coblant en Gouézec. De 1998 à 2008 c’est le littoral de Lesconil qui retient sont attention. Dès 1994, il réalise de nomreux livres d’artiste. La gravure, l’eau-forte et l’aquatinte sont désormais sa passion. Depuis 2008, Jean-Pierre Blaise vit à l’Aber-Wrac’h dans le Nord Finistère.

1997. Coffret d’estampes « Le souffle de Mog Ruith » portraits des rochers figés sur le littoral de Lesconil. 2008. Plouguerneau. Après le coffret « Sirènes »,1998, inventaire des figures sculptées sur les églises et châteaux de Bretagne, « Rêves de pierre » est consacré aux caravelles sculptées du XVe au XVIIe siècle dans le Finistère.

2013 Le coffret « Rêves en rade » est le portrait de la Maison Blanche, port de pêche de la rade de Brest. 2014, résidence à l’île Wrac’h, Nord-Finistère où réside Jean-Pierre Blaise; Livre d’artiste « Wrac’h à la ronde ». Depuis 2016 c’est «Fontaines d'Armor en Argoat» qui illustre son intérêt pour un pan de l’architecture de Bretagne, les fontaines. Le coffret comporte 25 estampes (eau-forte et aquatinte) accompagnées de 21 textes d’Alain Le Beuze. Cette démarche a amené Jean-Pierre Blaise à prendre en compte les vertus thérapeutiques qui leur sont attribuées ainsi que les légendes qui s'y rattachent. Jean- Pierre Blaise reste fidèle aussi à la technique de la pointe sèche : le dessin est réalisé librement à la meuleuse et ponceuse électriques pour évoquer le geste du caréneur et l'ambiance de la cale de radoub ou la force des vagues dans la tempête

Jean-Pierre Blaise

Patrick Berthélémé

1953. Huelgoat. 

Etudes à l'école des Beaux-Arts de Brest. 1971/76. 

Spécialisation en gravure, lithographie, sérigraphie, photo.

Enseignement des Arts plastiques. Éducation nationale.

Expositions personnelles et de groupe, en Bretagne et à l'étranger.

Installé à Plougastel -29470-, depuis 32ans. 

« Ferait mieux de travailler dans son atelier au lieu de courir dans les bois, rochers, grèves et autres broussailles derrière chez lui !!!!! « 

« Ne fera jamais rien des ses dix doigts! »       (sic. 1962).

Premières gravures: Sur sa table au collège. La critique n'a pas aimé.

Depuis, sur bois, cuivre, et autres matériaux, ça marche aussi.

Patrck Berthélémé
Catherine Cloup

Catherine Cloup

Née le 5/12 1940 à Saint Renan (Finistère). Intérêt dès l'enfance pour le dessin et les arts plastiques. Ecole des Beaux- Arts de Saint Brieuc depuis 1985 en dessin puis apprentissage de la gravure et de ses diverses techniques sous la direction de Christian JEMAIN et d'Alexandre RONDEAU depuis 1993 . Stages auprès de Chantal HARDY à L'Académie Royale de LIEGE ( Belgique ) en gravure en 2004 et 2006Initiation à la Lithographie par Marc LOUISE 1997 et 1998 puis Chantal HARDY( 2006) Entraînement à la sculpture depuis 2001 sous la houlette d'Alain MILBEO, Travail dans mon propre atelier « AR PESKED » et avec ma propre presse au CONQUET (Finistère ) depuis 2005 .

 

Mon objectif Exprimer par mon travail une vision du monde trouver un apaisement par le travail lent de mes mains, attendre la naissance d'une gravure ou d'une sculpture après une longue et parfois austère gestation, l'accepter avec ses défauts et ses qualités, essayer de ne pas freiner son jaillissement spontané au risque de la laisser souvent s'autodétruire :c'est ce que j'essaie de faire depuis quelques a années depuis que la fin de la vie professionnelle m'en a donné la liberté...

 

Expositions collectives: BINIC 1996 LIEGE 2002 Livre d' Artistes « Pointes et plumes » LIEGE 2004 et SAINT BRIEUC, 2005 PLOEUC SUR LIE 2006 2008 NANTES Les amis de l'art 2006 2010 2013

SAINT BRIEUC Crédit Mutuel 2007 PLENEUF COLLEGE 2009 QUINTIN Foire aux arts 2011 BIENNALE DE LA GRAVURE SAINT CARADEC 2012 PLENEUF VAL ANDRE 2014 SAINT

BRIEUC 2019 Chapelle Lamennais 25/02 au 07/03/2019 RUEIL MALMAISON 2011 exposition de gravures « EN VOLUME » avec « Graver maintenant » MULTIPLES Salon de la petite Edition MORLAIX 2012 / 2016/ 2018.

 

Expositions personnelles :« ESTAMPES ET SCULPTURES » LE CONQUET Espace Tissier 2006 et 200702016 SAINT BRIEUC Galerie du Passe Partout 2006 2016 Brest Galerie POD 2017 Sculptures Restaurant Aux Pesked SAINT BRIEUC 2009 CHAPELLE SAINT SAMSON EN LANDUNVEZ « La mer et les poissons dans les Saintes Ecritures » ensemble de 12 grandes linogravuresavec typographies au plomb été 2014 La mer en livres Le Conquet 2017 Foire aux Croûtes Brest 2018,2013,2011

 

Présence habituelle : La Vinotière LE CONQUET, Galerie Navarin BREST Ouverture des ateliers d'artistes dans mon atelier Poul Conq LE CONQUET :2007, 2008 ,2009, 2010, 2011 , 2014, 2015,2016,2017,2018 Echange international de signets en 2008 et 2010 avec estampe.be

Guy Cosnard

Guy Cosnard

Vit et grave en Bretagne.

Des images de la neuroradiologie, son activité initiale, à la gravure, il n’y avait qu’un pas, franchi dans les années 2000, à Bruxelles avec des cours du soir à l’académie des Beaux-Arts de Woluwé Saint- Pierre dont il est diplômé. Il grave dans son atelier à Loctudy depuis l’installation de sa presse en 2011. Il travaille surtout la gravure en taille d’épargne par linogravure et en particulier avec la technique dite du lino perdu. Il réalise de petites séries, une dizaine de gravures en général. Il utilise très souvent une technique mixte de gravure sur du papier marouflé pour réaliser des monotypes. Il a réalisé des séries sur « la ville », « les ports », « le jour et la nuit »,

« les fenêtres », « marches et échelles », « balises, vagues et goélands ».

Il expose dans son atelier venelle Lahire à Loctudy et régulièrement depuis 2012 : Paris dans les locaux de City-linked , sémaphore de Lesconil, manoir de Kerazan (premier prix du public (2015), Cap Caval à Penmarc ‘h (premier prix du jury 2017), galerie Antinoë à Brest (2019) et Loctudy 2 fois par an avec ses amis de l’association « Arts in Loc » depuis 2016. Il a participé aux salons  de la gravure du manoir de Kerazan en 2018, 2019 et 2020.

Estampes japonaises
Estampes japonaises
Collection Jacques Bertrand
présentée par Jacques Baillier

Jacques Baillier  présente des estampes japonaises les « Ukiyo-é » ou « images du temps flottant ».

Quand le Japon s’ouvre au monde au milieu du XIXème siècle, les estampes japonaises apparues au XVIème siècle sont découvertes et importées en grand nombre par les artistes et collectionneurs occidentaux. Ces estampes font alors l’objet d’un engouement extraordinaire et l’art japonais aura une grande influence sur les artistes, peintres et graveurs.

C’est à cette mode du japonisme qu’a succombé le graveur Tony Beltrand (1848-1904) lorsqu’il entreprit sa collection d’estampes japonaises, collection complètée par son fils Jacques Beltrand (1874-1977) dont un aperçu est présenté au septième salon de la gravure de Kerazan. 

L’image ci-contre est un Surimono du début du XIXème siècle de Yanagawa SHIGENOBU intitulé « Coq et poussins »  Coll. Tony BELTRAND ancienne collection Henri VEVER.

Béatrice Giffo

Béatrice Giffo

Née à Quimper en 1961. Graveur diplômée de l'école des Arts Décoratifs de Paris en 1987, elle dessine alors pour la presse et l’édition et enseigne le graphisme et la gravure à Paris.

En 1995 elle décide de revenir en Finistère pour être plus proche de la nature. Elle développe alors son travail personnel qu’elle présente en galerie, en alternant gravure dessin couleur et modelage.

Les arbres rencontrés et plus largement les arborescences vont être le fil conducteur de son travail au cours des années.

Depuis 25 ans transmettre est le parallèle de son travail de création; elle enseigne ainsi le dessin et la gravure à son atelier ( l’atelier de Jeanne) à Pluguffan.

Thomas Godin

Thomas Godin

Installée à Landerneau 29, la galerie de Thomas Godin est aussi son atelier de création. Cet ancien informaticien a découvert la gravure il y a 6 ans et sa vie s’est depuis émerveillée. Habité par la langue bretonne, Il lie sa démarche artistique à la redécouverte de la langue de ses ancêtres.

Graver le passé au présent. Le travail de Thomas Godin est inspiré de ses voyages ainsi que de l'horizon de son pays, le Léon. Les œuvres ressemblent à l’artiste. Fragiles et puissantes à la fois, délicates et brutes. Un monde onirique, un cri de liberté. C’est de ces mains que prennent vie des gravures à l’eau-forte reconnaissables au premier coup d’œil. Le monde d’un artiste voyageur, qui cherche l’horizon, droit devant.

Récents temps-forts : Lauréat du Grand prix des Tonnerres de Brest 2017. Lauréat du Grand Prix de peinture du Léon 2017. Lauréat du premier prix Yves Hernot 2017. Collaboration avec la maison de Champagne Taittinger 2017.Réalisation d'une série de gravures pour l'UNESCO 2017. Exposition personnelle Cebu City, Philippines 2018 .

Autre exposition : 2ème Biennale internationale e gravure d’Aiguillon sur invitation de la fondation William Blake.

 Exposition personnelle : Manoir de Keranden, The Corner, Landerneau ,Le cosmonaute, Brest. Sixième salon de la gravure au Manoir de Kerazan, Loctudy. Shangri-La, Manille, Philippines.

Marianne Laës

Marianne Laës

Artiste peintre et graveuse autodidacte, Marianne Laës est installée depuis octobre 2019 à Saint Pol de Léon, dans un atelier doté d'une presse. Douarneniste, elle emprunte souvent un relief d'un amer ou d'une roche conservé plus ou moins fidèlement en mémoire. Ce paysage minéral, intériorisé, appelle un rapport formes/Matière(s) comme l'avènement d'un nouvel équilibre, une nouvelle écriture, un nouveau sens. Exprimés en premier lieu à la pierre noire, ces paysages abstraits ont cheminé vers la gravure.

Ses travaux sont souvent exécutés à la pointe sèche sur rhénalon et technique mixte, en tirage unique ou petite série (5 à 10 exemplaires).

La représentation ou la performance technique ne constituent pas une finalité dans son travail. Afin d'illustrer son propos, elle aime à citer P. Klee pour qui «L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible.» Atteindre cette forme de vérité, de visibilité qui communique à la sensibilité de chacun...

Elle expose depuis 2017 en Bretagne, à Paris (Grand Palais 2019) et en région parisienne. Depuis 2019, son atelier est ouvert au public à St Pol de Léon.

Dominique Le Page

Dominique
Le Page

Vit et travaille à Quimper. Architecte d’intérieur de métier, il s’intéresse à la gravure à partir de 2005 à l’atelier de Yanick Pen’du qui l’initie au travail sur zinc. A partir de 2009, il fréquente l’atelier d’Yves Doaré pour la gravure sur cuivre, bois ou linoléum. A travers ses estampes, Dominique Le Page, fidèle à sa thématique de l’arbre et de l’eau, décline ces diverses techniques de la gravure qui lui permettent, sous des formes différentes, de composer ou de recomposer des paysages imaginaires invitant le spectateur au voyage ou à la rêverie. Avec la taille d’épargne, l’artiste, fortement imprégné de l’estampe japonaise, laisse libre cours à son inspiration pour traduire ses paysages avec cette forme de simplification obtenue par le jeu de grands aplats et de la monochromie qui contribuent à donner cet aspect calme et reposant de la composition, fruit de la réalité et de l’imaginaire entremêlés.
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Expositions collectives : 2017 18ème Biennale Internationale de Gravures de Sarcelles / Biennale d’Estampes du Musée de Saint-Maur . 2016 L’estampe à Barbizon Impressions 2016. Salon National des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre à Paris (médaille d’or du jury du salon et Médaille de bronze du jury indépendant). Biennale Internationale de Gravure de Bucarest. 2015 Musée Départemental Breton à Quimper, exposition Nature de graveurs. 2014 Festival d’Art Contemporain à Perros-Guirec. 9ème Triennale Mondiale de l’Estampe à Chamalières. 2013 Ulamir à Ploneis. 2012  Atelier d’Yves Doaré Halles St-François à Quimper. 2011 Empreintes IV Galerie Patricia Oranin à Pont L’Abbé. 9ème Biennale Internationale de Gravure à Lorient. 2010 Empreintes III Galerie Patricia Oranin à Pont L’Abbé. Atelier de Yanik Pendu aux Beaux-Arts de Quimper. Atelier Yves Doaré à Quimper. 2009 Atelier de Yanik Pen’Du au Centre Culturel à Scaer. " Mine de rien " (dessins) Galerie Saluden à Quimper. 2008 Galerie Saluden à Quimper. 2006-2007 Premières expositions au Salon de la Peinture de Douarnenez.

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Expositions personnelles : 2016 Espace Terre Marine à Trégunc. Restaurant l’Estran à l’Ile Tudy. 2015  Galerie des Iles lointaines à Angers. 2014 CCI de Quimper Cornouaille. Inspection Académique à Quimper. BNP Parisbas à Quimper. 2013 Hôtel Mercure à Lorient. 2012 CCI de Quimper Cornouaille.

Serge Marzin

Serge Marzin

Serge MARZIN, artiste graveur et taille-doucier, vit et travaille en Bretagne à Saint Pol de Léon dans le Finistère. Quand Serge MARZIN parle de son travail, c'est d'abord le coeur qui s'exprime. Les mots ont leur importance car le métier de graveur rejoint aussi celui du poète. Ses oeuvres parfois en couleurs, expriment toute la sensibilité et l'émerveillement de l'homme face à la nature et au monde. Son parcours est couronné de nombreuses récompenses et distinctions dans de prestigieux salons et expositions.

Guy Pensa.

Serge Marzin évolue dans le domaine de l’estampe avec une production au burin de plus de 80% dans les techniques de la gravure taille-douce et la gravure en taille d’épargne sur bois debout ; dans l’univers du livre d’artiste et du livre pauvre, dans le monotype et l’aquarelle en extérieur. Ensemble de 16 livres d’artistes peints ou gravés : (poètes : Nicolas Malvielle, Patrick Thuillier, Marie-Josée Christien, Brigitte Maillard, Elpée, Jean Lavoué, Alain Le Beuze, Françoise Lambrechts, Jean Pierre Boulic et Gilles Baudry). Plusieurs livres pauvres réalisés dont deux LV3 concept de la Galerie Nomade, livres à ce jour reversés dans la collection du livre pauvre de Daniel Liewers (créateur du concept). Président et membre actif du collectif d’artistes graveurs professionnels ESTampes à l’OUEST. Sociétaire de la fondation Taylor Paris et de la Fédération Nationale de l’estampe Manifestampe. Membre d’AMIGRAV (Association de graveurs internationaux, Québec). Une quarantaine de Prix décernés en tant que peintre et de graveur dont le Grand Prix de Gravure PAUL GONNAND 2019 de la Fondation Taylor à Paris. 

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« Ce territoire vierge s'offre à l'écrit comme une caresse. Cette confidence estampée deviendra le paysage mental de notre inconscient. L'empreinte d'une trace sans volonté d'exprimer, ni de plaire. Cette aventure abstraite de l'être m'intéresse. Une réalité aux multiples calligraphies qui oscille dans le jeu du clair-obscur, entre ombres et lumières. Ce rapport sacré que je lie à l'éternel. La beauté de l'écrit couchée ou griffée, imprime les marques de la vie, de naissance et de mort, dans ses élans ou ses retenues. Car l'écriture se dessine et dessine celui qui l'écrit. Cette nature mystique de la création prend naissance dans l'entre-deux entre parole et silence. Ce que dit le trait s'inscrit par les mouvements du corps ».

Serge Marzin

Gildas Menier

Gildas Menier

Gildas Ménier élève ses plaques de cuivre dans son petit atelier de Vannes.
Elles sont bercées avec patience, soignées et brunies jusqu'à ce qu’elles  révèlent enfin leur histoire.


Qui peut expliquer pourquoi et comment : Chaque estampe est un univers évident et le graveur est son explorateur patient.


Des expositions et salons en Roumanie, Chine, Espagne, Angleterre,  Bretagne et France.

Nadedja Menier

Nadedja Menier

Graver c’est donner du temps au temps, vivre l’inattendu, découvrir sans fin du cuivre à l’image des mondes à partager.

Je grave toujours comme j’existe, au coup de cœur, avec ce que me proposent les opportunités du quotidien, les hasards, les lieux, les voyages, les rencontres…

J’aime découvrir les mondes du vivant. La manière noire, l’eau forte, la pointe sèche sont les techniques que j’affectionne particulièrement : elles réalisent pour moi dans les traces gravées ce lien du visible vers l’invisible…

Ce sont les mystères cachés des êtres et des choses qui m’intéressent.

Philippe Migné

Philippe Migné

Graver, c'est empreindre le monde de son imaginaire. "Alors qu’il commence à dessiner dans la ville des mariniers, croquant avec délice les traits du vieux Conflans, Philippe Migné choisit de lever l’ancre, se laisse glisser parmi les confluences pour s’installer en Bretagne. Ce dépaysement donne à son travail un nouveau souffle, ses gravures trouvent, dans les inspirations maritimes, une nouvelle respiration. Le jour s’y lève autrement et dans des ciels qui s’épurent, l’immense prend place, avec délicatesse et discrétion dans le sourd mouvement de nos lenteurs quotidiennes. Depuis Philippe Migné disperse des paysages insulaires dans les fossiles, ces coquillages abîmés dans les abysses du temps passés. Il invente aux ruines et aux épaves de douces évasions. Il éveille de mystérieuses présences, des solitudes apaisées en ballades invisibles parmi les pierres où la nature reprend ses droits. A ses gardiens de phares qu’on a vus doucement disparaître, Philippe Migné confie des cités abandonnées. "      

  Malvina.

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Expositions personnelles :

1991-1994 Atelier d'art de Conflans Ste Honorine, 1992 Atelier Taille douce Issy les Moulineaux,1993 Galerie Christiane Flament à Paris , 1995, 2006, 2009, Galerie Telfort à Paris, 1998 1999 Manoir de Kérazan Loctudy, 1997 Galerie de Bretagne, 2005 Fondation Taylord à Paris, , 2013 Le tour des Arts Kervignac, 2014 cercle St Léonard St Léonard de Noblat, 2015Musée du Bord de mer Bénodet, 2019 Galerie des Image à Pont Croix, 2010 2013 2018 galerie Des Arts du Vexin à Vigny.

 

Participation à des expositions collectives :

Biennale 15X10 Conflans ste Honorine, salon international de la gravure de Nantes, Salon de Bayeux, salon des artistes français Paris, triennale d'estampes de Chamalières, Salon pointe et burin Paris, Salon gravure passion St Maur, salon des métiers de la gravure Kérazan Loctudy, salon de la société nationale des Beaux-Arts Paris, euro-estampe Lorient, salon international de la gravure Morhange, salon de la Marine Paris, triennale de gravure à l'Isle-sur-Tarn, impression mer sur l’Ile Wrach, univers graveurs Penmarch, La voie encrée Landivisiau, la ronde des artistes St Garadec. Musée breton à Quimper, Salon Océanissime, Membre du collectif ESTampe à L'OUEST , de L'académie des arts et sciences de la mer.

Béa Nevoux

Béa Nevoux

Habite la Bretagne avec bonheur !

Gravures taille-douce sur cuivre. Impressions imaginées.

Bestiaire aux humeurs humoristiquement humaines.

Regards plongeant avec force dans l’océan de nos émois.

Densité poétique énigmatique et lumineuse.

Mais aussi, empreintes sensibles végétales en monotype.

 

Apprentissage de la gravure aux Beaux-Arts de Saint Brieuc. Etudes en Arts Plastiques à Paris 1 et Rennes 2.

Formation Design Graphique au GRETA de Vannes.

Anime l'Atelier de Gravure Jan Brito à Pipriac.

Membre du Collectif  ESTampes à l'OUEST.

Maryanick Ricart

Maryanick Ricart

L’estampe comme territoire à explorer, géographie avec relief et sans frontière, domaine riche d’une

multitude de procédés, Maryanick Ricart n’a de cesse de cheminer avec elle, d’en faire une alliée, de la prendre pour alter-compagne dans ses recherches.

De leurs vagabondages… hasardeux parfois, déconcertants souvent, naissent des questions déjà posées, infiniment reformulées, jamais résolues, toujours reposées.

Et le passage sous la presse de marquer tout simplement un temps qui a passé, un enroulé-déroulé pour révéler... une empreinte définitive, nuance de noirs, alliance de gris, absence de blancs ... l’illusion d’une harmonie encrée sur la feuille de papier, équilibre entre ce qui est, ce que l’on ressent et ce qui reste à faire...

D’épreuve en épreuve, les gravures de Maryanick s’élaborent sur un subtil jeu de construction, destruction, reconstruction... pour exprimer, contenir matières, traces, empreintes…

Erik Saignes

Erik Saignes

Etre dans l'essentiel
Renoncer au superflu
Laisser le blanc du papier dilater l'espace
Ne garder que le signe
Franc, solide, vigoureux
Réduction intransigeante
Renoncement serein puisant sa force dans une douce immobilité
Déployer la lumière

Michel Thepaut

Michel Thépaut

Coquillage : Le travail sur le coquillage a démarré en 2010 par une approche très illustrative de la faune et la flore, sur la zone de Natura 2000 à Guissény : réalisation d’une plaquette de communication, de la signalétique posée au sol sur le site et de carnets de voyage. Des similitudes de formes entre une carte ancienne de cette zone et une grosse conque m'ont permis de faire une synthèse personnelle de cette déambulation dans les marais : mouvance, transformation, transparence...

Dans la gravure le coquillage reste lisible et son dessin gravé garde l’énergie du dessin en noir et blanc. Cette transposition se fait par une approche colorée : quatre passages de couleur créant des effets de profondeur. Ces images fractionnées en quatre permettent des manipulations diverses, des renversements, des effacements et offrent des possibilités infinies de combinaison et d'organisation. (80 plaques différentes).

Cette approche sérielle est héritière du Pop Art par ses couleurs saturées. Le choix de la gravure sur bois donne une grande souplesse d'utilisation sur des supports divers et laisse une grande place au hasard, à l’aléatoire et à l’accident.

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